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Le génie de Fusions est inventif *Pas taper*
Chapitre 1 :
Mugler survolait en rase-motte les berges du ruisseau quand il entendit le bruit d'un Crikzik qui se chauffait les ailes. Aussitôt, il agita frénétiquement les siennes et pointa le dard en avant, guidé par la mélodieuse stridulation du criquet musicien. L'insecte n'eut pas le temps de s'apercevoir de son sort, car, les Pokémon de l'espèce de Mugler étaient, cela étaient bien connu, capables de se mouvoir dans le ciel, et sans le moindre bruit. Il attrapa le Crikzik avec sa queue, le propulsa d'une chiquenaude dans sa pince gauche et le goba, après avoir pris soin de retirer ses antennes.
Il remonta ensuite dans les airs, comme une flèche et se posa sur une branche afin de savourer le feu Pokémon insecte. Il croqua la carapace dure et rigide avec ses crocs acérés, puis le digéra complétement. La chair de cet insecte, après avoir percé la carapace était douce et moelleuse, un peu comme les Chenipans, mais en mieux. Après avoir savouré ce délicieux repas, il décida de retourner à la Colonie des Planeurs, son dortoir ainsi que celui des siens. La Colonie des Planeurs était un chêne antique, aux racines épaisses et à l'écorce ravinée. Par ailleurs, maintes rumeurs circulaient, comme quoi l'arbre étaient un tas de Simularbres morts et donc la roche était maintenant du bois. Une autre disait que le prince Pifeul aurait un jour donné vie à un Granipiot qui le tua, et le grand mage Tangalice, ayant appris ce crime, l'aurait transformé en arbre en guise de punition, les Planeurs aurait ensuite évidé son énorme tronc. En bref, toute sortes de rumeurs fantastiques, glauques ou comiques circulaient sur la Colonie. Mais, qu'importe, le vieux chêne était là, et Mugler ne voulait pas se poser des questions sur quelque chose d'aussi rasoir. Lui, ce qu'il aimait, c'est le vol plané, les piqués aériens, la chasse et l'aventure, donc savoir comment son arbre avait été crée, c'était comme lui dire s'il aimait rester au sol, à attendre les insectes, plutôt que chasser.
Mais quand il entama le chemin du retour, il se dit qu'il aurait dû rester dans le vieux chêne avec les vieux Planeurs, plutôt que cela. En effet, un horrible Pokémon volant était sur une branche d'un sapin de la Forêt aux Conifères, passage obligatoire pour aller à la Colonie des Planeurs. La carapace grise et dure comme l'acier, le bec tranchant, les ailes plus coupantes qu'un couteau, d'horribles serres acérées, une queue en forme de dague et l'œil farouche, ce volant n'était taillé que pour combattre !
Mugler reconnu immédiatement un Airmure, terreur des cieux, carnivore et gris ! Le Pokémon en acier ne l'avait pas vu. La vue de ce rapace est un de ses meilleurs atouts. Un Airmure peux lire l'heure sur le cadran d'un montre, située à quinze arbres de lui. Mais leur ouïe elle, était horrible ! Ils étaient presque sourds ! Et fort heureusement, Mugler était un Scorplane, donc un Pokémon aussi silencieux qu'une salle vide (Comparaison pourrie, ndla.) Il croyait s'en tirer, il aurait pu s'en tirer en fait. Seulement, le rapace de fer tourna sa tête dans sa direction. Il poussa un cris strident, ce qui hérissa le dard de notre Scorplane. Mugler ne pensa qu'a une chose, fuir. C'est ce qu'il fit. L'oiseau descendit alors de la branche et se lança à la poursuite de la chauve-souris violette. Contrairement à ce que Mugler pensait, l'Airmure était extrêmement rapide et l'avait rattrapé. Il tenta de planter son dard sur l'une des ailes du rapace, mais la pointe rebondit comme une balle sur un mur. Airmure ouvrit grand le bec et s'apprêta à arracher l'aile de notre héros quand soudain....
L'Airmure s'arrêta net. Mugler entendit un bruissement d'ailes derrière lui,il se retourna et vit l'effroyable, mais aussi la sécurité. Un corps plus gris que violet, d'effroyables pinces, des yeux jaune animés d'une colère sans nom, des membres rouges sang, des ailes aussi grandes que celles de l'Airmure ainsi que des crocs extrêmement longs et un dard à double pointes. Le nouveau venu se jeta sur le prédateur en lui mordant la tête d'une pression phénoménale. Le Pokémon acier se débattit et parvint à échapper à la prise de son agresseur, puis fondit sur le Pokémon violet qui le retint avec ses pinces. Il mordit l'aile de l'oiseau avec une telle force que ses crocs s'enflammèrent. Mugler connaissait bien cette technique. Les Scorplanes en âge d'apprendre cette attaque s'entraînaient devant les jeunes, comme lui. Il suffisait de mordre sa proie très fort pour enflammer ses crocs, ce qui demandait beaucoup d'entraînement. Airmure hurla de douleur et se posa sur une branche pour laisser reposer son aile brulée, puis trancha l'air avec son bec d'une telle rapidité qu'une Lame d'air fonça droit sur l'animal à double dard, qui esquiva avec aisance et lui assena un grand coup de pince, qui acheva Airmure. Le Pokémon aux ailes grandes comme celles d'un grand Togekiss se tourna vers le Scorplane.
« Ne t'en fais pas fiston, je te protégerait foi de Scorvol ! »
Mugler était émerveillé de la force de son père, car ce Scorvol le protégeait mieux qu'un rapace couvant ses œufs ( Comparaisons toujours aussi pourries ndla.) Le Pokémon en métal battit retraite volant du mieux qu'il pouvait, c'est à dire de travers à cause de son aile blessé. Le Scorvol, nommé Pincel, attrapa Mugler avec sa pince, mais beaucoup moins fort qu'avec l'Airmure, et le ramena à la Colonie. Il le posa sur un perchoir situé dans le tronc et lui parla :
« Mugler Ailey Glider, j'exige des explications !
_Bah, y'avais un Airmure sur une branche et...
_Je m'en moque de cela ! Pourquoi est-tu passé par la forêt aux Conifères ?
_C'est un raccourci obliga...
_NON ! Raccourci oui, obligatoire non ! JE T'AVAIS DIT DE PASSER PAR LA FORET AUX CADUQUES ! TU VEUX MOURIR COMME TA MERE ?! »
Sonné, Mugler s'envola vers le perchoir le plus éloigné de celui de son père. Un Scorplane de son âge l'accosta.
« Wah, c'est trop relou de se faire dégron par son repé ! Qui t'es toi pour te faire dégron comme ça ?
_Err... Enchanté, je suis Mugler...
_Wah, trop style le nom ! Moi c'est Nepla.
_Tu peux parler normalement ?
_Non, c'est trop danceten de lerpar comme ça !
_Ouais... Et pourquoi t'es venu ?
_Parce que ma remé m'a dit de redi que la migration c'est mainde !»
Mugler haussa un sourcil.
« C'était pas la semaine prochaine ?
_Bah non, c'est mainde parce que y'a presque plus de febou ! Bon, à toute ! »
C'était malin ça, la migration avait lieu demain, et lui trouvait le moyen de se disputer avec son père... Il leva les yeux vers la cime du vieux chêne en pensant qu'il devait partir vivre pendant deux saisons entières vers un endroit inconnu, car c'était la première fois qu'il allait suivre la migration. Un long voyage plein de danger l'attendait, lui et les siens.
Jetant un dernier coup d'œil vers leur résidence d'été et de printemps, avalant une dernière baie, tuant les Pokémon Insectes n'ayant pas trouvé de nid, la troupe des Planeurs se rassembla autour d'un rocher énorme où se tenaient deux Scorvols d'âge mûr, les plus vieux des Planeurs donc les chefs de la colonie. L'un d 'eux se racla la gorge et dit d'une voix forte :
« Membres de la fière colonie des Planeurs, la Grande Migration Annuelle vers les hauts Bois aux Chênes commence à notre plus grand regret plus tôt que prévu, les Insectes se faisant rares, le froid mordant. Adultes Scorvols, veuillez vérifier que vos progénitures soient à vos côtés avant de vous envoler. »
Les Scorvols regardèrent négligemment de chaque côté de leur corps et relevèrent la tête. L'autre vieux Planeur regarda les parents d'un air consterné, trouvant indigne que des parents se soucient si peu de leurs petits. Il se redressa et balaya l'assemblé d'un regard signifiant « Si il manque un jeune Planeur, je tue les parents ! ». Les Scorvols, ayant saisi le message inspectèrent soigneusement les environs de la forêt, ainsi que la Colonie des Planeur. Voyant que personne ne manquait à l'appel, le Scorvol ayant parlé plus tôt reprit son discours :
« Les jeunes Planeurs étant là, nous pouvons donc nous envoler vers Jotho ! Nous devrons traverser les régions de Kanto, Hoenn, Fiore, Rhode, Almia et Sinnoh, où nous rencontrerons nos congénères, la troupe des Glisseurs de Sinnoh ! »
Ces mots prononcés, la chef muet écarta ses ailes et fit signe à la troupe de s'envoler. Quelques secondes plus tard, les cieux étaient noyés sous un flot d'ailes noires et bleues. Mugler n'aurait jamais cru que les Planeurs étaient si nombreux et bruyants, de partout fusaient rires et discussions animés. Le jeune Scorplane brulait d'excitation à l'idée d'un si long voyage. Lorsque tout le monde se tut, la troupe était déjà au dessus d'une grande étendue de sable jaune. Mugler regardait avec émerveillement une immense étendue d'eau jeter sur le sable humide ses grands flots noirs pour se retirer ensuite, recommencent le même manège à l'infini. Il ne put contempler se spectacle plus longtemps, car une violente tempête se déclencha quelques minutes après. Le vent aurait pu le pousser vers sa troupe, malheureusement, il le poussa carrément en sens inverse !
Mugler tentait désespérément de rejoindre son père, qui pourrait se faire tuer si le Scorvol muet voyait que le Scorplane n'était pas avec lui. En parlant de lui ! Mugler le vit à ses côtés, le regardant de ses yeux jaunes, incapable de parler. Il attrapa le jeune Pokémon avec ses puissantes pinces et accéléra comme si un Airmure était à ses trousses. Mugler, en bon cascadeur, prit beaucoup de plaisir en sentant le vent caresser son corps violet et rose. Soudain, la pression de la pince de l'ancien se relâcha, laissant le vent emporter Mugler vers de lointaines contrées, la dernière chose que vit le Scorplane avant de sombrer dans les ténèbres restera gravée en sa mémoire. Le Scorvol muet avait rendu l'âme, écorché par les ronces, sa peau d'ordinaire dure ornées de blessures béantes, laissant voir ses organes.
…...
« Hey, ssss'est quoi ssse Pokémon ? Tu crois que sss'est un originaire de Ssssotho ?
_Personnellement, sssse m'en fissse... Sss'ai faim !
_J'approuve, sssa me ferait mal de laisssser un ssssi bon dîner pourrir...
_Attend, il sssse réveille !»
Agrémenté d'un fort mal au crâne, Mugler se leva et regarda aux alentours. Il ne voyait que deux immenses Insectes verts, aux yeux rouges, d'énormes ailes, des yeux à facettes et des mandibules qui semblaient les gêner pour parler. Probablement des Yanmega. L'un deux se pencha sur le petit Scorplane et lui dit :
« Enfin réveillé ! On sssserssshait un Sssscorplane pour dîner.
_Oui, on va te mansssser... »
Haussant un sourcil, Mugler répondit :
« Me manger ? Où mon oreille me joue des tours ?
_Te manssser ? Nooooooon ! Répondit l'un des Yanmega, donnant à son acolyte un coup d'aile.
_Oui,sssse voulait dire t'inviter !
_Ah, ça me rassure ^_^ »
Sans plus de manières, la chauve-souris scorpion suivit les deux libellules hybrides d'une salade, qui ricanaient d'ailleurs. Les deux scélérats le laissèrent dans une carrière rocheuse vide, sans aucun être vivant, même pas une plante ou un brin d'herbe. Le Scorplane entendit alors un bruissement d'ailes derrière lui. Il se retourna plein d'espoir. Il vit un Scorplane de son âge, qui lui ressemblait en tout point, à quelques détails près. Déjà, c'était une femelle, ensuite son corps n'était pas violet/rose mais argenté et ses ailes d'un bleu profond et brillait quelque peu. Elle l'accosta :
« Mais qu'est ce que tu fais dans cette carrière ?
_Bah, deux Yanmegas veulent dîner avec moi.
_Bougre d'imbécile ! Ils veulent te faire cuire ! Ces insectes mangent les Scorplanes ! Tu as vu leur taille ?
_Pas la peine d'hur... »
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, une ombre surgit devant lui. C'était un des Yanmegas. Un sourire cruel entre les mandibules, il dit d'une voix pleine de jubilation :
« Le dîner est ssssservi ! Oh, mais tu a invité une ami en plussss ? Ce ssssssera encore plusss rasssssassssssssiant ! »
Ces mots dits, il fondit sur Mugler et sa congénère.
Chapitre 1 :
Mugler survolait en rase-motte les berges du ruisseau quand il entendit le bruit d'un Crikzik qui se chauffait les ailes. Aussitôt, il agita frénétiquement les siennes et pointa le dard en avant, guidé par la mélodieuse stridulation du criquet musicien. L'insecte n'eut pas le temps de s'apercevoir de son sort, car, les Pokémon de l'espèce de Mugler étaient, cela étaient bien connu, capables de se mouvoir dans le ciel, et sans le moindre bruit. Il attrapa le Crikzik avec sa queue, le propulsa d'une chiquenaude dans sa pince gauche et le goba, après avoir pris soin de retirer ses antennes.
Il remonta ensuite dans les airs, comme une flèche et se posa sur une branche afin de savourer le feu Pokémon insecte. Il croqua la carapace dure et rigide avec ses crocs acérés, puis le digéra complétement. La chair de cet insecte, après avoir percé la carapace était douce et moelleuse, un peu comme les Chenipans, mais en mieux. Après avoir savouré ce délicieux repas, il décida de retourner à la Colonie des Planeurs, son dortoir ainsi que celui des siens. La Colonie des Planeurs était un chêne antique, aux racines épaisses et à l'écorce ravinée. Par ailleurs, maintes rumeurs circulaient, comme quoi l'arbre étaient un tas de Simularbres morts et donc la roche était maintenant du bois. Une autre disait que le prince Pifeul aurait un jour donné vie à un Granipiot qui le tua, et le grand mage Tangalice, ayant appris ce crime, l'aurait transformé en arbre en guise de punition, les Planeurs aurait ensuite évidé son énorme tronc. En bref, toute sortes de rumeurs fantastiques, glauques ou comiques circulaient sur la Colonie. Mais, qu'importe, le vieux chêne était là, et Mugler ne voulait pas se poser des questions sur quelque chose d'aussi rasoir. Lui, ce qu'il aimait, c'est le vol plané, les piqués aériens, la chasse et l'aventure, donc savoir comment son arbre avait été crée, c'était comme lui dire s'il aimait rester au sol, à attendre les insectes, plutôt que chasser.
Mais quand il entama le chemin du retour, il se dit qu'il aurait dû rester dans le vieux chêne avec les vieux Planeurs, plutôt que cela. En effet, un horrible Pokémon volant était sur une branche d'un sapin de la Forêt aux Conifères, passage obligatoire pour aller à la Colonie des Planeurs. La carapace grise et dure comme l'acier, le bec tranchant, les ailes plus coupantes qu'un couteau, d'horribles serres acérées, une queue en forme de dague et l'œil farouche, ce volant n'était taillé que pour combattre !
Mugler reconnu immédiatement un Airmure, terreur des cieux, carnivore et gris ! Le Pokémon en acier ne l'avait pas vu. La vue de ce rapace est un de ses meilleurs atouts. Un Airmure peux lire l'heure sur le cadran d'un montre, située à quinze arbres de lui. Mais leur ouïe elle, était horrible ! Ils étaient presque sourds ! Et fort heureusement, Mugler était un Scorplane, donc un Pokémon aussi silencieux qu'une salle vide (Comparaison pourrie, ndla.) Il croyait s'en tirer, il aurait pu s'en tirer en fait. Seulement, le rapace de fer tourna sa tête dans sa direction. Il poussa un cris strident, ce qui hérissa le dard de notre Scorplane. Mugler ne pensa qu'a une chose, fuir. C'est ce qu'il fit. L'oiseau descendit alors de la branche et se lança à la poursuite de la chauve-souris violette. Contrairement à ce que Mugler pensait, l'Airmure était extrêmement rapide et l'avait rattrapé. Il tenta de planter son dard sur l'une des ailes du rapace, mais la pointe rebondit comme une balle sur un mur. Airmure ouvrit grand le bec et s'apprêta à arracher l'aile de notre héros quand soudain....
L'Airmure s'arrêta net. Mugler entendit un bruissement d'ailes derrière lui,il se retourna et vit l'effroyable, mais aussi la sécurité. Un corps plus gris que violet, d'effroyables pinces, des yeux jaune animés d'une colère sans nom, des membres rouges sang, des ailes aussi grandes que celles de l'Airmure ainsi que des crocs extrêmement longs et un dard à double pointes. Le nouveau venu se jeta sur le prédateur en lui mordant la tête d'une pression phénoménale. Le Pokémon acier se débattit et parvint à échapper à la prise de son agresseur, puis fondit sur le Pokémon violet qui le retint avec ses pinces. Il mordit l'aile de l'oiseau avec une telle force que ses crocs s'enflammèrent. Mugler connaissait bien cette technique. Les Scorplanes en âge d'apprendre cette attaque s'entraînaient devant les jeunes, comme lui. Il suffisait de mordre sa proie très fort pour enflammer ses crocs, ce qui demandait beaucoup d'entraînement. Airmure hurla de douleur et se posa sur une branche pour laisser reposer son aile brulée, puis trancha l'air avec son bec d'une telle rapidité qu'une Lame d'air fonça droit sur l'animal à double dard, qui esquiva avec aisance et lui assena un grand coup de pince, qui acheva Airmure. Le Pokémon aux ailes grandes comme celles d'un grand Togekiss se tourna vers le Scorplane.
« Ne t'en fais pas fiston, je te protégerait foi de Scorvol ! »
Mugler était émerveillé de la force de son père, car ce Scorvol le protégeait mieux qu'un rapace couvant ses œufs ( Comparaisons toujours aussi pourries ndla.) Le Pokémon en métal battit retraite volant du mieux qu'il pouvait, c'est à dire de travers à cause de son aile blessé. Le Scorvol, nommé Pincel, attrapa Mugler avec sa pince, mais beaucoup moins fort qu'avec l'Airmure, et le ramena à la Colonie. Il le posa sur un perchoir situé dans le tronc et lui parla :
« Mugler Ailey Glider, j'exige des explications !
_Bah, y'avais un Airmure sur une branche et...
_Je m'en moque de cela ! Pourquoi est-tu passé par la forêt aux Conifères ?
_C'est un raccourci obliga...
_NON ! Raccourci oui, obligatoire non ! JE T'AVAIS DIT DE PASSER PAR LA FORET AUX CADUQUES ! TU VEUX MOURIR COMME TA MERE ?! »
Sonné, Mugler s'envola vers le perchoir le plus éloigné de celui de son père. Un Scorplane de son âge l'accosta.
« Wah, c'est trop relou de se faire dégron par son repé ! Qui t'es toi pour te faire dégron comme ça ?
_Err... Enchanté, je suis Mugler...
_Wah, trop style le nom ! Moi c'est Nepla.
_Tu peux parler normalement ?
_Non, c'est trop danceten de lerpar comme ça !
_Ouais... Et pourquoi t'es venu ?
_Parce que ma remé m'a dit de redi que la migration c'est mainde !»
Mugler haussa un sourcil.
« C'était pas la semaine prochaine ?
_Bah non, c'est mainde parce que y'a presque plus de febou ! Bon, à toute ! »
C'était malin ça, la migration avait lieu demain, et lui trouvait le moyen de se disputer avec son père... Il leva les yeux vers la cime du vieux chêne en pensant qu'il devait partir vivre pendant deux saisons entières vers un endroit inconnu, car c'était la première fois qu'il allait suivre la migration. Un long voyage plein de danger l'attendait, lui et les siens.
Jetant un dernier coup d'œil vers leur résidence d'été et de printemps, avalant une dernière baie, tuant les Pokémon Insectes n'ayant pas trouvé de nid, la troupe des Planeurs se rassembla autour d'un rocher énorme où se tenaient deux Scorvols d'âge mûr, les plus vieux des Planeurs donc les chefs de la colonie. L'un d 'eux se racla la gorge et dit d'une voix forte :
« Membres de la fière colonie des Planeurs, la Grande Migration Annuelle vers les hauts Bois aux Chênes commence à notre plus grand regret plus tôt que prévu, les Insectes se faisant rares, le froid mordant. Adultes Scorvols, veuillez vérifier que vos progénitures soient à vos côtés avant de vous envoler. »
Les Scorvols regardèrent négligemment de chaque côté de leur corps et relevèrent la tête. L'autre vieux Planeur regarda les parents d'un air consterné, trouvant indigne que des parents se soucient si peu de leurs petits. Il se redressa et balaya l'assemblé d'un regard signifiant « Si il manque un jeune Planeur, je tue les parents ! ». Les Scorvols, ayant saisi le message inspectèrent soigneusement les environs de la forêt, ainsi que la Colonie des Planeur. Voyant que personne ne manquait à l'appel, le Scorvol ayant parlé plus tôt reprit son discours :
« Les jeunes Planeurs étant là, nous pouvons donc nous envoler vers Jotho ! Nous devrons traverser les régions de Kanto, Hoenn, Fiore, Rhode, Almia et Sinnoh, où nous rencontrerons nos congénères, la troupe des Glisseurs de Sinnoh ! »
Ces mots prononcés, la chef muet écarta ses ailes et fit signe à la troupe de s'envoler. Quelques secondes plus tard, les cieux étaient noyés sous un flot d'ailes noires et bleues. Mugler n'aurait jamais cru que les Planeurs étaient si nombreux et bruyants, de partout fusaient rires et discussions animés. Le jeune Scorplane brulait d'excitation à l'idée d'un si long voyage. Lorsque tout le monde se tut, la troupe était déjà au dessus d'une grande étendue de sable jaune. Mugler regardait avec émerveillement une immense étendue d'eau jeter sur le sable humide ses grands flots noirs pour se retirer ensuite, recommencent le même manège à l'infini. Il ne put contempler se spectacle plus longtemps, car une violente tempête se déclencha quelques minutes après. Le vent aurait pu le pousser vers sa troupe, malheureusement, il le poussa carrément en sens inverse !
Mugler tentait désespérément de rejoindre son père, qui pourrait se faire tuer si le Scorvol muet voyait que le Scorplane n'était pas avec lui. En parlant de lui ! Mugler le vit à ses côtés, le regardant de ses yeux jaunes, incapable de parler. Il attrapa le jeune Pokémon avec ses puissantes pinces et accéléra comme si un Airmure était à ses trousses. Mugler, en bon cascadeur, prit beaucoup de plaisir en sentant le vent caresser son corps violet et rose. Soudain, la pression de la pince de l'ancien se relâcha, laissant le vent emporter Mugler vers de lointaines contrées, la dernière chose que vit le Scorplane avant de sombrer dans les ténèbres restera gravée en sa mémoire. Le Scorvol muet avait rendu l'âme, écorché par les ronces, sa peau d'ordinaire dure ornées de blessures béantes, laissant voir ses organes.
…...
« Hey, ssss'est quoi ssse Pokémon ? Tu crois que sss'est un originaire de Ssssotho ?
_Personnellement, sssse m'en fissse... Sss'ai faim !
_J'approuve, sssa me ferait mal de laisssser un ssssi bon dîner pourrir...
_Attend, il sssse réveille !»
Agrémenté d'un fort mal au crâne, Mugler se leva et regarda aux alentours. Il ne voyait que deux immenses Insectes verts, aux yeux rouges, d'énormes ailes, des yeux à facettes et des mandibules qui semblaient les gêner pour parler. Probablement des Yanmega. L'un deux se pencha sur le petit Scorplane et lui dit :
« Enfin réveillé ! On sssserssshait un Sssscorplane pour dîner.
_Oui, on va te mansssser... »
Haussant un sourcil, Mugler répondit :
« Me manger ? Où mon oreille me joue des tours ?
_Te manssser ? Nooooooon ! Répondit l'un des Yanmega, donnant à son acolyte un coup d'aile.
_Oui,sssse voulait dire t'inviter !
_Ah, ça me rassure ^_^ »
Sans plus de manières, la chauve-souris scorpion suivit les deux libellules hybrides d'une salade, qui ricanaient d'ailleurs. Les deux scélérats le laissèrent dans une carrière rocheuse vide, sans aucun être vivant, même pas une plante ou un brin d'herbe. Le Scorplane entendit alors un bruissement d'ailes derrière lui. Il se retourna plein d'espoir. Il vit un Scorplane de son âge, qui lui ressemblait en tout point, à quelques détails près. Déjà, c'était une femelle, ensuite son corps n'était pas violet/rose mais argenté et ses ailes d'un bleu profond et brillait quelque peu. Elle l'accosta :
« Mais qu'est ce que tu fais dans cette carrière ?
_Bah, deux Yanmegas veulent dîner avec moi.
_Bougre d'imbécile ! Ils veulent te faire cuire ! Ces insectes mangent les Scorplanes ! Tu as vu leur taille ?
_Pas la peine d'hur... »
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, une ombre surgit devant lui. C'était un des Yanmegas. Un sourire cruel entre les mandibules, il dit d'une voix pleine de jubilation :
« Le dîner est ssssservi ! Oh, mais tu a invité une ami en plussss ? Ce ssssssera encore plusss rasssssassssssssiant ! »
Ces mots dits, il fondit sur Mugler et sa congénère.
